Plusieurs caractéristiques vont régir la manière dont vous serez évalué durant votre bilan de compétences, car il s’agit d’un dispositif complexe et efficace, dont le but est réellement de s’intéresser à votre fonctionnement, à vos points forts et à vos axes d’amélioration.
Le but sera de comprendre bien sûr vos motivations et les raisons qui vous poussent à réaliser ce bilan, en premier lieu. Puis une étude approfondie de votre comportement sera réalisée avant qu’une conclusion ne soit réalisée afin de vous offrir des réponses concrètes concernant les questions que vous vous posez sur vous-même, vous ou votre employeur selon les cas.
Une préparation préliminaire à mettre en place
Les méthodes utilisées dans le cadre du bilan de compétence peuvent varier d’un organisme à l’autre, elles sont encadrées, mais jamais imposées. Des entretiens, des tests ciblés aussi bien pour comprendre vos aptitudes que votre personnalité ou votre valeur, des enquêtes sur votre lieu de travail, ainsi qu’une grille d’analyse peuvent faire partie de la méthodologie employée dans le cadre d’un bilan de compétences, mais cette liste n’a rien d’exhaustif.
Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à préparer son bilan de compétences avant de s’y lancer, afin de gagner en efficacité avant d’être testé. Cela peut être important notamment si ce dernier est réalisé avec pour finalité de monter en grade ou d’accéder à un poste qui vous semble plus intéressant, quelle que soit la raison.
Sachez donc prendre quelques semaines pour vous donner toutes les chances de mener ce bilan vers des conclusions favorables pour vous et vos ambitions. Une préparation préalable est plus qu’envisageable donc, la spontanéité n’est pas obligatoire, en quelque sorte.
Plusieurs durées possibles mais toujours le même processus
La durée d’un bilan de compétences n’est pas totalement figée, et elle est différente en fonction des circonstances dans lesquelles celui-ci est effectué. Elle variera selon que le sujet soit encore en poste ou inactif au moment de sa réalisation, ce qui peut donner des différences assez sensibles, de quelques jours à quelques semaines environ. Et chaque centre aura sa propre méthode, et donc une durée en adéquation totale avec celle-ci.
En revanche, le déroulement du bilan de compétences sera à peu près toujours identique, et sera caractérisé par trois phases distinctes, ayant chacune sa vocation. En fonction de celles-ci, on recherchera tout d’abord les motivations du candidat, avant d’aller l’étudier lors d’une phase d’investigation qui sera la plus longue du bilan de compétences. Enfin, une conclusion sera menée de manière à expliquer les résultats de celui-ci au salarié.
Les méthodes utilisées dans le cadre du bilan de compétences
Chaque centre proposant des bilans de compétences aura sa méthode propre ainsi que ses outils. Il n’existe pas à ce jour de systématisation de ce dispositif visant à aider un salarié à mieux saisir ses propres compétences ainsi que son niveau dans le travail.
Cependant, certaines techniques sont largement utilisées, à des degrés plus ou moins importants dans le but de mener à bien ce bilan de compétences. Evaluer un salarié, ce n’est pas seulement le voir à l’oeuvre au quotidien, dans l’exercice de ses fonctions.
C’est aussi l’interroger sur sa manière de concevoir son travail, étudier ses réactions, le tester sur le plan théorique, ou par le biais de mises en situation virtuelles, grâce auxquelles on pourra dresser une conclusion appropriée.
Comment évaluer le salarié ?
Bien entendu, des entretiens seront à prévoir dans le cadre de ce bilan de compétences, ceux-ci auront pour but de mener à bien une discussion relative à différents niveaux de l’activité de celui-ci. Quelle est sa façon de percevoir son travail ? Quelles sont d’après lui les tâches les plus essentielles ? Que pense-t-il de lui-même ? La discussion fait partie intégrante de ce bilan.
Mais ce n’est évidemment pas le seul levier qui sera activé pour comprendre le salarié, ses attentes ainsi que ses talents. Il faudra aussi l’observer dans son quotidien de travailleur, et pourquoi pas, lui proposer des tests qu’ils soient écrits ou oraux et vivants, comme des jeux de rôle par exemple.
Une mise en situation réelle ou virtuelle
Il est évident que si le bilan de compétences dure plusieurs semaines, il sera possible de rencontrer un grand nombre de situations différentes lors de l’exercice des fonctions du salarié.
Cependant, si ce laps de temps n’est pas nécessaire à le tester convenablement, certaines mises en situation virtuelles et théoriques pourront être réalisées, afin que l’interlocuteur soit en mesure de donner un avis très précis sur le salarié concernant ses compétences, ainsi que ses axes d’amélioration.
C’est en utilisant tous ces leviers indépendamment les uns des autres ou ensemble que l’on pourra établir une conclusion qualitative quant à ce bilan de compétences.
Bien préparer son bilan de compétences
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de bien délimiter la notion de préparation au bilan de compétences. Il ne s’agit pas là de modifier son comportement en attendant un avis particulier de son examinateur ou de singer la bonne manière de procéder.
Il sera plus efficace en effet et surtout plus réaliste de conserver son naturel, si l’on veut pouvoir obtenir des conclusions qui le soient aussi. Comment améliorer son comportement si l’on n’apparaît pas comme au quotidien lors de ses tests ? Cela n’exclut cependant pas une préparation préalable pour gagner du temps, mais aussi pour se sentir à l’aise durant ces séances, qui pourraient représenter un test pour le salarié, car se sentir observé n’est pas confortable pour chacun de nous.
Savoir faire ressentir sa motivation lors du bilan
Il sera important de préparer son bilan de compétences en trouvant les moyens de faire ressentir sa motivation, afin que ses propres réactions ne soient pas mal interprétées, sinon les résultats pourraient ne pas refléter ce que vous pensez réellement.
Ce qu’il faut alors préparer de manière effective, ce sont surtout les entretiens, ainsi que certaines mises en situation théoriques, qui peuvent faire l’objet d’un certain entrainement. Être plus détendu, plus explicite dans sa manière de parler, voilà ce qui peut représenter une bonne préparation préalable.
En revanche, l’objectif de votre démarche n’est pas de montrer ce que l’on attend à priori de vous, mais plutôt de permettre à l’interlocuteur de faire votre connaissance.
Des tests qui ne mentent pas
Par exemple, vous ne pourriez absolument pas modifier vos réponses spontanées lors d’éventuels tests de personnalité que l’on vous donnera à réaliser au cours des différentes phases de votre bilan de compétences, ou vous risqueriez de fausser totalement vos résultats.
Quitte à entreprendre cette démarche, et ce même si elle ne vient pas directement de vous, autant être honnête, le plus possible, afin que l’on vous attribue une certaine sincérité, ce qui sera bien mieux vu que si vous cherchiez à feindre un comportement idéal qui ne vous ressemble pas, et qui ne serait finalement peut-être même pas ce qu’attendait votre examinateur.
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